L'Histoire d'une bonne adresse
« Les restos je connais. Je suis un chasseur de bonnes adresses, de celles qui réunissent professionnalisme, pérennité, qualité et diversité culinaire. Directeur des voyages au sein d'une entreprise réputée, je me dois de connaître l'incontournable dans chacune de nos destinations.
Ce soir là, nous sommes arrivés au Foundouk par hasard. C'était complet. Nous nous sommes donc installés au bar pour déguster un cocktail.
Le diner ce sera pour demain. Cela nous a donné un avant gout prometteur : l'ambiance d'abord...
Dès la sortie du taxi, le charme opère : la place est grouillante, cernée d'échoppes lumineuses où s'amoncellent tout un bric à brac... une de ces ambiances effervescentes de souk avec toutefois une particularité propre à ce quartier populaire, quelque chose d'intemporel, d'immuable.
Un regard circulaire pour nous repérer, la silhouette blanche d'un portier est déjà devant nous.
Dedans, élégance et sobriété, l'empreinte des maalams inscrite dans une contemporanéité. L'espace permet autant aux amis de passer un moment convivial qu'aux amoureux de chuchoter.
Me restait donc à savoir si le repas serait à la hauteur du décor.
Le lendemain midi, nous choisissons une table en terrasse sous un ciel limpide.
Le couscous arrive, je retiens mon souffle, c'est un moment crucial. Ce plat est révélateur du savoir-faire. Aurais-je droit à une semoule légère colorée dont les étapes de cuisson ont été respectées. A la première cuillère, je me détends : les épices s'affirment et la semoule glisse voluptueusement. Si le Chef Amine est discret, c'est toute sa bonhommie qui s'exprime dans l'assiette. Mon acolyte quant à lui a choisi un tajine de poulet au citron. Sa mine réjouie montre qu'il n'est pas en reste. Côté dessert, notre palme va sans hésitation au millefeuille caramélisé dont l'esthétique délicatement orchestrée rivalise avec celles des grands pâtissiers. La crème brûlée pistache n'est pas à bannir pour autant !
Conquis, séduits, convaincus par l'alliance du sérieux et de la magie, nous décidons d'y organiser le prochain repas de l'équipe presse... Content aussi parce que j'ai une bonne adresse à suggérer à mon futur beau frère pour l'organisation du diner précédent le mariage.
Bien plus tard, j'ai rencontré Fred qui m'a raconté la belle histoire, celle de 2 associés tombés amoureux d'un bâtiment historique alors atelier de couture réputé. L'un est designer, l'autre gérant spécialisé dans la restauration. Ouvrir ce restaurant au tréfonds de la médina fut un véritable challenge. Le pari a été remporté, le lieu a su se faire une place de choix et y rester.
Je ne saurais que trop conseiller de venir tester par vous même. Bien à vous, Alex. »
Ce soir là, nous sommes arrivés au Foundouk par hasard. C'était complet. Nous nous sommes donc installés au bar pour déguster un cocktail.
Le diner ce sera pour demain. Cela nous a donné un avant gout prometteur : l'ambiance d'abord...
Dès la sortie du taxi, le charme opère : la place est grouillante, cernée d'échoppes lumineuses où s'amoncellent tout un bric à brac... une de ces ambiances effervescentes de souk avec toutefois une particularité propre à ce quartier populaire, quelque chose d'intemporel, d'immuable.
Un regard circulaire pour nous repérer, la silhouette blanche d'un portier est déjà devant nous.
Dedans, élégance et sobriété, l'empreinte des maalams inscrite dans une contemporanéité. L'espace permet autant aux amis de passer un moment convivial qu'aux amoureux de chuchoter.
Me restait donc à savoir si le repas serait à la hauteur du décor.
Le lendemain midi, nous choisissons une table en terrasse sous un ciel limpide.
Le couscous arrive, je retiens mon souffle, c'est un moment crucial. Ce plat est révélateur du savoir-faire. Aurais-je droit à une semoule légère colorée dont les étapes de cuisson ont été respectées. A la première cuillère, je me détends : les épices s'affirment et la semoule glisse voluptueusement. Si le Chef Amine est discret, c'est toute sa bonhommie qui s'exprime dans l'assiette. Mon acolyte quant à lui a choisi un tajine de poulet au citron. Sa mine réjouie montre qu'il n'est pas en reste. Côté dessert, notre palme va sans hésitation au millefeuille caramélisé dont l'esthétique délicatement orchestrée rivalise avec celles des grands pâtissiers. La crème brûlée pistache n'est pas à bannir pour autant !
Conquis, séduits, convaincus par l'alliance du sérieux et de la magie, nous décidons d'y organiser le prochain repas de l'équipe presse... Content aussi parce que j'ai une bonne adresse à suggérer à mon futur beau frère pour l'organisation du diner précédent le mariage.
Bien plus tard, j'ai rencontré Fred qui m'a raconté la belle histoire, celle de 2 associés tombés amoureux d'un bâtiment historique alors atelier de couture réputé. L'un est designer, l'autre gérant spécialisé dans la restauration. Ouvrir ce restaurant au tréfonds de la médina fut un véritable challenge. Le pari a été remporté, le lieu a su se faire une place de choix et y rester.
Je ne saurais que trop conseiller de venir tester par vous même. Bien à vous, Alex. »
